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Pour les passionnés de l’aviation depuis 1996

Coffret Aérocollection

Cepadues
(Code: 90166)
En Stock dans nos locaux.
(1 Article(s) disponible)
Coffret contenant six ouvrages sur la grande guerre.
90,00 €
1500g
Ouvrage n°1
Ouvrage n°2
Ouvrage n°3
Ouvrage n°4
Ouvrage n°5
Ouvrage n°6

LES PIONNIERS DE L'AVIATION

L'Homme est parvenu à la fin du XVIIIe siècle à voler en ballon, à gaz ou à air chaud. Cent ans plus tard, il réussit à rendre l'aérostat dirigeable, tout en mettant au point, non sans tâtonnements, une machine plus lourde que l'air. L'aviation prend son essor aux côtés de l'aérostation.

Si l'aéronautique, avancée majeure de l'Humanité, se devait, compte tenu du progrès général de la connaissance, d'être inventée, fruit des travaux d'une multitude de chercheurs, c'est encore dans l'hexagone qu'elle s'est, plus vite qu'ailleurs, épanouie. Clément Ader fut-il le « père de l'aviation » ? La réponse n'a pas l'évidence du vol des frères Wright. Cet essai fut américain ; mais sa transformation fut tricolore ! Car les pionniers de l'aviation ont bénéficié en France d'un « bouillon de culture », alchimie née du soutien de mécènes passionnés, de la fondation d'un groupement structurant, l'Aéro-club de France, et de l'apparition, tant attendue, de « moteurs légers » (presque) fiables. Ce terreau fertile, qui n'a existé qu'en France, lui a permis d'être le berceau de la plupart des pionniers de l'aviation, qui, malheureusement faute d'espace, n'ont pas pu être tous rassemblés dans cet hommage.

LES CHASSEURS DE LA GRANDE GUERRE

En France, l'on expérimente la « cinquième arme » dès les Manoeœuvres de Picardie, en septembre 1910. Lors d'exercices annuels, l'état-major se rend compte de l'efficacité de l'Aéronautique militaire pour le recueil du renseignement. Observation et reconnaissance semblent être la vocation immuable de l'aviation.

Ce sont les aviateurs et non les stratèges qui bouleversent l'ordre établi. Beaucoup rêvent d'en découdre avec l'ennemi que l'on croise en vol, en se saluant puisque les aéroplanes ne sont pas armés…  Ainsi, dès le 10 août 1914, le caporal Joseph Thoret, pilote de la BL 10 stationnée à Colmar, engage-t-il, à bord de son inoffensif Blériot XI un appareil allemand à coups de revolver, dans ce qui est sans doute le premier duel aérien de l'Histoire. Et le 5 octobre, c'est d'un Voisin de bombardement que l'équipage Frantz/Quenault remporte la première victoire homologuée. 

L'aviation de chasse est née, sa spécialisation va s'affirmer durant la Bataille de Verdun, lorsque le général Pétain demande au commandant Tricornot de Rose de « balayer le ciel des avions allemands ».
Avec la synchronisation des mitrailleuses autorisant le tir à travers l'hélice, l'avion va devenir un prédateur.

LES BOMBARDIERS DE LA GRANDE GUERRE

Après les Pionniers de l'Aviation et les Chasseurs de la Grande Guerre, voici le troisième titre de l'Aérocollection.
il allie les talents de peintre de Jean Bellis et de plume d'historien et journaliste aéronautique de Jean Molveau.

En  1914, certains militaires ont déjà perçu que reconnaissance et réglage des tirs d’artillerie sont la vocation de l’aéroplane ; mais porter des coups directs par voie aérienne est quasi impensable en raison de la faible capacité d’emport des machines volantes, en dehors des ballons dirigeables. Et la réalité des combats démontrera vite que ceux-ci sont vulnérables.
Pourtant, suite à l’attaque de Paris par un Taube le 30 août 1914, les fragiles avions larguent des projectiles à proximité du front, emportés dans le fuselage et « balancés » au jugé par un membre d’équipage : fléchettes Bon, obus empennés… Les premières escadrilles de Voisin sont plutôt spécialisées dans un rôle plus généralement offensif, bombardement certes, mais leur mitrailleuse leur permet aussi de donner la chasse à l’ennemi.
La doctrine d’emploi va évoluer et les machines auront des dimensions et des puissances de plus en plus conséquentes : d’une pincée de grenades larguées par un appareil isolé, les derniers mois du conflit verront voler des formations compactes de bombardiers parfois multimoteurs, portant plusieurs centaines de kilos d’explosif loin sur les centres industriels mais aussi urbains de l’adversaire…

LES AVIONS D'OBSERVATION, DE RECONNAISSANCE ET D'ÉCOLE DE LA GRANDE GUERRE

Dès 1891, l’armée, notamment le général Mensier, directeur du Génie, suit les travaux du précurseur Clément Ader. Lequel publie en 1909 un ouvrage prophétique, L’Aviation Militaire…Cette année-là, le ministre de la Guerre, le général Brun, demande au Génie et à l’Artillerie de jeter les bases de l’Aéronautique militaire. 14 aéroplanes participent aux Manœuvres de Picardie en septembre 1910.

Les Français René Simon et Roland Garros, pilotes du Moisant International Aviators, un « cirque volant » américain, effectuent de vraies missions de guerre durant la révolution mexicaine de 1911. Les Italiens font de même en Libye fin 1911, les Français au Maroc début 1912, et la Guerre des Balkans de 1913 voit l’utilisation de l’arme aérienne dans les deux camps…

Connaître les intentions de l’ennemi en profondeur ou sur le front, régler sur lui les tirs de l’artillerie, sont des missions vitales pour la conduite des combats. Alors que les premiers appareils sont dérivés de ceux qui évoluent à la Belle-Époque, à la fin de la Grande Guerre sont en service des machines spécialisées, puissantes, performantes et efficaces, tandis que nombre de modèles déclassés servent à la formation des aviateurs.

LES HYDRAVIONS DE LA GRANDE GUERRE

Le 28 mars 1910, une machine volante décolle de l’élément liquide avant de s’y reposer. Une première mondiale, œuvre du pionnier français Henri Fabre. Le 13 avril 1912, un autre pionnier français, François Denhaut, fait de même avec un engin d’une architecture nouvelle, sorte de canot doté d’une voilure. Coexisteront alors deux types de machines, à flotteurs (floatplane), et à coque (flying boat).
La Grande Guerre impose l’emploi militaire de l’aviation. Dès lors, il s’avère pertinent d’utiliser des appareils marins en environnement maritime (d’autant que les moteurs ont encore à gagner en fiabilité) et pour les mêmes tâches que leurs homologues terrestres, dans un premier temps l’observation. Les spécificités du combat naval vont cependant conduire l’hydravion, opérant au départ de bases côtières, voire à partir de bateaux aménagés, à progresser en puissance et en endurance pour diversifier ses missions : sauvetage en mer, exploration et patrouille (reconnaissance lointaine et protection de convois), bombardement de navires et d’objectifs terrestres, torpillage, et même chasse.

L'AÉROSTATION DE LA GRANDE GUERRE

Le 21 novembre 1783, Pilâtre de Rozier et le marquis d’Arlandes embarquent à bord d’un ballon à air chaud, une montgolfière, talonnés par le professeur Charles, le 1er décembre suivant, à l’aide d’un ballon à gaz (hydrogène), une charlière… Pourtant, il faudra un siècle pour rendre le vol dirigeable, le premier aérostat capable d’un circuit fermé (9 août 1884), La France, étant développé par des ingénieurs militaires. Néanmoins, la maturité de ce mode de locomotion aérienne sera encore longue à obtenir.
Trente ans plus tard, à l’orée de ce qui va devenir la Grande Guerre, l’aviation est née. Le ballon captif reste un observatoire idéal du champ de bataille. Et le ballon dirigeable, malgré sa fragilité face aux intempéries, la dangerosité de son gaz inflammable et les infrastructures colossales qu’il suppose, est utile aux militaires. S’il est lent, il peut effectuer des missions de longue durée ; s’il est vulnérable, il a une capacité d’emport que les avions n’égaleront pas avant longtemps… Il sert donc, avec plus ou moins de succès aux mains des principaux belligérants, tandis que l’Allemagne, notamment avec les célèbres Zeppelin, invente le bombardement de terreur à longue portée…

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